Le nutriment secret des centenaires japonais enfin révélé aux Français

Alors que nous avançons en âge, nos os murmurent un secret que peu de personnes entendent. Au-delà de la fameuse vitamine D et du calcium, se cache un nutriment mystérieux qui pourrait être la clé d'une ossature indestructible après 50 ans. Son nom ? La vitamine K, et particulièrement sa forme K2, véritable gardienne silencieuse de notre squelette.

La vitamine K

Imaginez la vitamine K comme un chef d'orchestre, dirigeant avec précision les minéraux dans votre corps. Sa mission principale ? S'assurer que le calcium se dirige vers vos os et non vers vos artères. Après 50 ans, et particulièrement chez les femmes post-ménopause, cet équilibre devient crucial pour prévenir l'ostéoporose, cette maladie silencieuse qui fragilise le squelette.

La vitamine K existe sous deux formes principales : K1 (phylloquinone) présente dans les légumes verts, et K2 (ménaquinone) trouvée dans certains aliments fermentés et produits animaux. C'est cette dernière qui joue un rôle particulièrement déterminant dans la santé osseuse.

Le duo gagnant : quand K rencontre D

Si la vitamine K est remarquable, elle devient exceptionnelle lorsqu'elle travaille en équipe avec la vitamine D. Tandis que la vitamine D favorise l'absorption du calcium par l'intestin, la vitamine K s'assure que ce calcium soit correctement dirigé vers les os. Sans ce partenariat, le calcium pourrait se déposer dans les tissus mous et les artères plutôt que de renforcer votre squelette.

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Cette synergie est comparable à celle d'un serrurier et d'un gardien : la vitamine D ouvre la porte au calcium, et la vitamine K veille à ce qu'il emprunte le bon chemin. Une étude récente suggère qu'une supplémentation combinée pourrait réduire significativement le risque de fractures chez les femmes de plus de 50 ans.

Les sources alimentaires riches en vitamine K

Pour faire le plein de vitamine K1, tournez-vous vers les légumes à feuilles vertes comme les épinards, le chou frisé et le brocoli. Quant à la précieuse K2, elle se cache dans des aliments comme le natto (soja fermenté japonais), certains fromages affinés, le jaune d'œuf et les viandes d'animaux nourris à l'herbe.

Le natto, bien que peu apprécié pour son goût et sa texture en Occident, reste le champion incontesté de la vitamine K2. Une seule portion contient plusieurs fois les apports journaliers recommandés. Des alternatives plus accessibles existent heureusement pour maintenir des articulations souples et des os résistants, même après 60 ans.

Intégrer la vitamine K dans votre quotidien

Au-delà de l'alimentation, la vitamine K peut être apportée par des compléments alimentaires, particulièrement utiles pour les femmes après la ménopause. La forme MK-7 (une forme de K2) est généralement privilégiée pour sa biodisponibilité supérieure et sa durée d'action prolongée dans l'organisme.