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Saint Casimir

Journée mondiale de l'obésité

3  contributions
Journée mondiale de l'obésité

Depuis 2010, date de la création de la journée européenne de lutte contre l'obésité, plusieurs journées (nationales, européennes, ...) traitant de l'obésité coexistaient. A partir de 2020, bonne nouvelle, les forces se sont unies et il y a désormais UNE journée mondiale de l'obésité.

En 2023, la Journée mondiale unifiée contre l’obésité (World Obesity Day) se déroule le samedi 4 mars.

Cette mobilisation apporte une réponse mondiale à une maladie qui gagne du terrain partout sur la planète. Mobilisée, la Ligue contre l’obésité (LCO), association qui fédère 70 associations et réunit 9 000 membres, multiplie les événements en France.

Une définition de l'obésité

L’obésité est définie habituellement comme un excès important de poids par augmentation de la masse graisseuse d'un individu.

Selon l'OMS, on peut définir l'obésité d'une personne en fonction de son IMC (indice de masse corporelle) en divisant son poids (exprimé en kg) par sa taille au carré (exprimée en m²).

A titre d'exemple, une personne mesurant 1,80 m et pesant 78 kg aura un IMC de 24.07

Même si l'IMC nécessite d'être ensuite apprécié suivant le sexe et l'âge de l'individu, on pourra tout de même utiliser la grille d'auto-évaluation suivante:

maigre IMC < 18.5
normal IMC entre 18.5 et 25
en surpoids IMC entre 25 et 30
obèse IMC > 30

L’obésité concernerait actuellement 2 milliards de personnes de plus de 20 ans dans le monde entier et 4 millions de personnes atteintes d’obésité en meurent, chaque année.

Il s'agit d'un véritable fléau pour l’OMS, qui n’hésite pas à parler d'épidémie mondiale.

Des moyens de lutte

Les 192 états membres de l'organisation ont adopté, en 2013, une résolution visant à lutter plus efficacement contre les maladies non transmissibles et faire reculer le nombre de décès causés par l’obésité.

Parmi les mesures concrètes proposées, on retrouve l'amélioration de l'étiquetage dit "nutritionnel" sur les aliments issus de l'industrie alimentaire, la diminution de la teneur en sucres dans les boissons non alcoolisées, la réduction drastique des teneurs en sel dans les plats préparés et l'abandon des acides gras utilisés dans l’industrie agroalimentaire.

On évoque aussi la création d'une taxe spéciale sur les produits jugés néfastes pour la santé... et c'est là que le bât blesse car l’alliance internationale des produits alimentaires et des boissons, qui regroupe les multinationales de l'agro-alimentaire (Coca, Pepsi, Mac-Do, Nestlé, ...) ne veut pas en entendre parler. Le bras de fer risque d'être plutôt âpre...

L’OMS demande aux états membres d'avancer rapidement. Souhaitons que nous dépasserons bientôt le stade du "voeu pieux"...

En savoir plus sur l'obésité

Les internautes fidèles du site des Journées Mondiales nous permettent régulièrement d'enrichir le site et c'est encore le cas pour cette journée consacrée à l'obésité où un de nos correspondants à attiré notre attention sur une infographie richement illustrée permettant de faire le point sur la problématique de l'obésité dans nos sociétés durant les 25 dernières années.

> Découvrir l'infographie "25 ans d'obésité"

Contributions

Sarah Normandin Nutritionniste contribution publiée le 05 mars 2023 à 22:59

On sait maintenant que l'obésité est extrêmement complexe et que la seule utilisation de l'IMC pour en faire son ''diagnostic'' est inadéquat.

Pour évaluer adéquatement l'état de santé d'un individu plusieurs marqueurs doivent être considérés dont le bilan lipidique, le glucose sanguin ainsi que l'hémoglobine glyquée, l'état du foie, la santé cardiovasculaire, la pression artérielle, la condition rénale et j'en passe. On doit également évaluer les habitudes de vie de la personne puisqu'elles ont un impact bien plus grand que le poids en lui-même sur le risque de maladies au long terme. Est-ce que la personne est sédentaire, a une mauvaise relation avec la nourriture (troubles des conduites alimentaires comme anorexie, boulimie ou bien accès hyperphagique qui est encore tellement sous-diagnostiqué et qui ne se traite pas en mentionnant à la personne de mieux manger - un suivi multidisciplinaire est nécessaire), l'état psychologique qui influence grandement les habitudes et choix alimentaires, l'hérédité (il a été démontré que plus le poids des parents est élevé, plus le % d'hérédité qui déterminera le poids de l'enfant est élevé), les facteurs environnementaux et sociaux, l'image corporelle, la relation au corps, etc.

Ce ne sont pas toutes les personnes grosses qui sont en mauvaises santé et vice-versa.
D'ailleurs les dernières lignes directrices de pratiques cliniques définissent l'obésité comme un état qui se caractérise par une accumulation anormale ou excessive de graisses corporelles (adiposité) nuisible à la santé. Ce n'est pas une question d'IMC.

On a également énormément de données sur les conséquences de la grossophobie justement sur les habitudes alimentaires des gens la subissant, c'est un élément à considérer qui est fort important lorsqu'on parle de ''lutte contre'' l'obésité. Et si le poids n'était pas le problème mais plutôt la grossophobie, les préoccupations par rapport au poids, les troubles des conduites alimentaires et les problèmes de relation avec la nourriture et le corps de plus en plus présents, les habitudes de vie (sédentarité, tabagisme, stress, insomnie, mauvaise relation avec la nourriture, manque d'accès à la nourriture, faibles connaissances et compétences culinaires, etc.) et l'environnement ?

Un site à visiter : grossophobie.ca

SK contribution publiée le 15 mai 2019 à 14:35

Dans 98% des cas, la nourriture n'est pas le problème.
Un rapport de l'ANSES, agence nationale de sécurité sanitaire, paru en 2010 explicite clairement l'effet néfaste des régimes sur la santé.
Le seul axe de la nutrition n'est pas suffisant pour enrayer les problèmes de surpoids ou de sous poids. Le poids et le sous poids sont un symptôme, une expression du corps qui parle de maux psychiques conscients et inconscients.
Aujourd'hui des méthodes d'accompagnement cognitif permettent d'aller travailler sur les causes profondes de ces dérèglements et permettre un amincissement durable.

Dormeur contribution publiée le 19 mai 2017 à 15:50

Les Etats ne visent que la mauvaise alimentation pour essayer de lutter contre l'obésité galopante. Mais le sommeil est également un facteur important. Un manque de sommeil ou un sommeil de mauvaise qualité aggravent l'obésité. Parmi les causes : lumière bleue tard le soir (smartphones, écrans divers), heures légales trop avancées, qui privent tout le monde, petits et grands, d'une ou deux heures de bon sommeil.

Un site à visiter :

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